Ma première session D&D conté par Horth

Pour le Haut Conseil des Fidèles de Pelor De Coriolis (Pays des Brumes)

Donc voilà, comme convenu je pars sur les routes de nos chères terres illuminées par le céleste Pelor (que sa lumière nous garde). Par ces multiples lettres je vous donnerais des nouvelles de notre trajet. Blethor, ô mon ami et prêtre suprême d’Athlakar tu transmettras ces lettres au conseil suprême de Coriolis.
Avant de vous conter mon périple, laissez-moi vous présenter les compagnons avec lesquels je partage mon aventure.
Tous d’abord, je vous présente Gorsameth : c’est un elfe et tous ceux de sa race, celui-ci est distant voire introverti, cela est d’autant plus renforcé dans la mesure ou c’est un rôdeur.
Ensuite, il y a Dawn : une druidesse grande et bien en chair. Elle me fait beaucoup rire. Elle a un peu le visage de ses Dryades des Terres du Nord. Je trouve que, pour une humaine elle n’est pas trop intolérante envers les autres races.
Je cite ensuite le gnome de notre groupe : Nalgar dit « vilflamme ». Je ne sais pas encore d’où il tient ce sobriquet. J’ai tout de suite reconnu l’école d’illusionnistes dont il fait parti. Cet être étrange mesure 1,02m et pèse 20Kg !
Je finirai par le personnage qui me semble le plus stupide mais sans aucun doute le plus fort et le plus courageux de nous tous : le demi-orque barbare, Eniotna Olos (Olos qui en orque veut dire solitaire).
Voilà pour mes compères. L’ambiance générale n’est pas trop mauvaise pour un groupe d’aventurier où un demi-orque et un elfe se côtoient.

Nous nous sommes rencontrés dans l’auberge d’Athlakar, le « Gobelet d’Or » de ce cher Rulin, le brasseur nain. Je possède encore le magnifique souvenir de cette ambiance sombre mais néanmoins chaleureuse de ces lieux : les flammes du foyer central qui se reflétaient sure les murs de pierre et cette odeur de bonne cuisine, tout ceci baignait dans les rires et les rumeurs matinales, les inepties que les ignorant jettent (ou rejettent) sur les autres. Car c’est souvent en dénigrant les autres que l’on arrive à se cacher de notre propre honte. Gorsameth attendait ici depuis déjà un bout de temps, la druidesse aussi, ainsi que Nalgar. Je suis arrivé un peu après eux suivi de près du barbare. Nous étions là, grâce (ou à cause…) de l’affiche qui avait été placardée sur la place du marché d’Athlakar et celle de Grisecombe. Je me souviens encore de la première phrase en bas du grand morceau de papier : « Aventuriers, aventurières, nains, elfes, demi-elfes, gnomes, hommes, demi-orques et halflins, qui que vous soyez peut importe votre provenance, votre race ou votre passé : devenez de grands héros ». Ensuite je ne m’en souviens plus… Je sais que l’on avait rendez-vous à l’auberge du Gobelet d’Or. Ce matin là, d’ailleurs nous y avons fait bonne chaire. Après les banalités des rencontres nous nous dirigeâmes vers le bâtiment administratif d’Athlakar. Nous y rencontrions le seigneur de la ville : Edouard Mentel. Notre premier employeur.

C’est ainsi que l’on obtint notre première mission : escorter la caravane commerciale et savoir pourquoi la route vers l’Est est bouchée…
Par la suite je suis retourné au temple, je devais aller méditer et préparer notre périple. Mao zedong, mon jeune âne semblait être bien à l’étable il me fut donc difficile de lui mettre tout mon équipement sur son dos. Fichu Mulet ! Une fois tous préparatifs terminés je commençais à sculpter (passe temps de plusieurs prêtres dans le temple où j’étais) mon Eïko, une petite statuette de bois en la forme très équivoque… Il paraît que ce type d’objet se vend bien !

Le lendemain, vers 8h30 nous nous retrouvâmes à la porte Est d’Athlakar. La druidesse n’avait pas chômé la veille : nous avions d’autres objectifs. Nous devions aller quérir une herbe dans le Bosquet des druides, situé entre les deux villes. Bref, nous étions prêts à escorter la caravane.
Malgré 4 gobelins qui nous barrèrent la route la première journée il n’y eut pas de gros problèmes majeurs. Le lendemain, soit à l’heure où j’écris, deux blaireaux sanguinaires nous attaquèrent : près de 100 kg par bestiaux ! Le combat fut rude mais la puissance des coups que notre barbare leurs porta leurs fut fatale. Pelor ne fut pas avec moi cette journée là. Je ne suis même pas parvenu à en toucher un seul.
Les Gobs rencontrés en chemin n’étaient pas dangereux mais leur présence l’était : 4, cela veut dire qu’il en manque. De plus ils avaient près de 500 pièces d’or : ils avaient sûrement dû piller les précédant voyageurs.

Et donc voici le récit de mes 3 premiers jours d’aventures sur les routes…
Amicalement
Votre serviteur frère Horth, Maximilien Théodore, Prêtre de Pelor, Du Temple d’Athlakar, Dignitaire du Haut Conseil des Fidèles de Pelor.
Le 5ième Jour de la 8ième Lune de l’an 512